Informer le médecin généraliste
Le médecin généraliste est l’interlocuteur privilégié de son patient, qu’il connaît souvent depuis longtemps. Il est celui qui suit au plus près l’évolution de l’état de santé mentale du salarié en situation de harcèlement. Si nécessaire, le médecin traitant met en place un réseau de coopération avec des médecins psychiatres, des psychologues ou psychothérapeutes, qui accompagnent la personne souffrante de manière plus spécifique.
Les « psys »
Les psychothérapeutes, psychologues ou psychiatres jouent un rôle d’aide et d’accompagnement des présumés victimes. Ils travaillent sur la parole et le ressenti du salarié. Ils peuvent mesurer les effets du harcèlement sur sa santé. Le psychiatre peut prescrire si nécessaire un traitement médicamenteux.
Par contre, il ne s’attache pas à prouver ou contester l’existence du harcèlement moral au travail.
L’accompagnement psychologique, en parallèle aux démarches administratives et juridiques, est très souvent nécessaire et complémentaire. En effet, mieux vaut avoir l’esprit clair pour envisager et préparer au mieux une action en justice.
Contacter un avocat
Les cas de harcèlement moral au travail augmentent et se complexifient que ce soit par la souffrance vécue par les salariés, mais également par la difficulté à prouver le harcèlement. C’est pourquoi il est primordial de prendre contact avec un avocat en droit social afin d’obtenir la réparation et la reconnaissance du préjudice subi.
Les avocats peuvent également avoir un rôle de prévention : conseiller de manière claire et pertinente le salarié, les aider à rédiger un courrier afin de démontrer à l’employeur les difficultés rencontrées.
Ces simples suggestions peuvent inciter l’employeur à prendre les mesures nécessaires pour faire cesser les actes de harcèlement et éviter une action en justice.
Enfin l’avocat peut aider le salarié sur les éléments à recueillir pour constituer un dossier solide.
Les structures d’aide aux victimes de harcèlement
Il existe de nombreuses associations contre le harcèlement moral. Leurs membres écoutent et partagent leurs expériences du harcèlement, notamment à l’occasion de groupes de parole. Ces membres se soutiennent, guident et conseillent chacun dans ses démarches. Enfin, bon nombre de ces associations s’attachent également à sensibiliser le législateur et les pouvoirs publics à l’augmentation des cas de harcèlement moral.
Consultez notre dossier sur le harcèlement moral au travail.