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FAQ - Droit de la consommation - Consommateur

Cette page répond aux questions les plus courantes concernant les droits des consommateurs et des emprunteurs, ce dans le domaine du droit de la consommation.

Qu’est-ce que le droit de la consommation ?

Il s’agit d’un ensemble de dispositions régissant les relations entre un consommateur et un professionnel.

Un consommateur peut-il se libérer d’un crédit à la consommation ?

Cela est possible. Néanmoins, les enjeux et la complexité des règles en cause nécessitent une analyse approfondie de votre dossier pour pouvoir vous conseiller.

Qu’est-ce qu’une clause abusive ?

Il s’agit d’une mention contractuelle de nature à créer un déséquilibre significatif entre les droits et les obligations des parties, dans le cadre d’un contrat conclu entre un professionnel et un consommateur (article L 212-1 du Code de la consommation).

Quelle est la durée du droit de rétractation ?

Depuis la Loi HAMON de 2014, la durée du droit de rétractation est de 14 jours (article L221-18 du code de la consommation). Il était auparavant de 7 jours.

Le délai de rétractation de 14 jours est-il susceptible de prorogation ?

Oui. Ledit délai peut être prorogé, si le consommateur n’est pas informé par le professionnel de son droit de rétractation. Dans ce cas, il dispose d’un droit de rétractation de 12 mois, à compter de l’expiration du délai initial de 14 jours.

Le consommateur bénéficie-t-il d’un droit de rétractation en cas d’achat sur une foire ou dans un salon ?

Non. Un consommateur qui contracte sur une foire ou dans un salon ne bénéficie pas d’un tel droit. Néanmoins, des moyens juridiques existent pour tenter d’annuler un contrat souscrit dans ces conditions. Le conseil d’un avocat sera d’ailleurs ici très important.

L’exercice du droit de rétractation doit-il être motivé ?

Non. Ni justificatif, ni explication ne sont nécessaires pour l’exercice de ce droit.

Qu’est-ce qu’un contrat d’adhésion ?

Il s’agit d’un contrat conclu entre deux parties, étant précisé que l’une d’entre elles impose unilatéralement et sans discussion possible, les termes du contrat à l’autre partie. En principe, un consommateur n’a dans ce cas d’autre choix que d’accepter ou refuser le contrat qui lui est proposé.

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En effet, pour inciter à la vente, les commerciaux n’hésitent pas à prétendre que leur entreprise est un service public, ou est mandatée par des organismes publics ou des entreprises du secteur de l’énergie (EDF, ENGIE, ENEDIS, ADEME, Ministère de la Transition écologique,…). Egalement, dans le même but, et afin d’inspirer confiance, ces entreprises cherchent à créer une confusion avec des organismes officiels, auprès des consommateurs, en choisissant des noms du type « Agence nationale de… » ou encore « Centre national de … ». Par ailleurs, il faut se méfier des labels utilisés (RGE, éco-artisans, …), ainsi que des qualifications professionnelles qui sont annoncés. Il ne faut pas hésiter à demander à l’entreprise son certificat RGE, tout en ayant à l’esprit que même un label ne garantit pas en soi l’absence de pratiques commerciales trompeuses. Il conviendra aussi de bien prendre le temps de lire le contrat proposé, et de vérifier l’ensemble des données chiffrées qui sont annoncées, notamment le montant des aides, et des crédits d’impôts qui peuvent ne pas être à jour, être surévalués, ou ne pas correspondre au matériel vendu. De plus, il est interdit au professionnel qui démarche un consommateur de percevoir une quelconque contrepartie financière pendant un délai de 7 jours. Ces différents points seront donc des indices révélateurs, vous permettant d’évaluer le sérieux du professionnel qui sera face à vous. A l’issue des travaux, il conviendra de porter attention au contenu de l’attestation de fin de travaux. En effet, c’est ce document qui permettra le déblocage des fonds auprès de l’établissement de crédit, et fera commencer l’obligation de remboursement du crédit. En signant l’attestation de fin de travaux, le consommateur reconnait que les travaux ont été entièrement et correctement réalisés ou que le bien a été reçu, et ce conformément au contrat. La signature de ce document est donc lourde de conséquence. Cette attestation ne devra donc pas être signée, si le consommateur n’est pas pleinement satisfait. Ainsi, si vous souhaitez faire des travaux de rénovation énergétique, on ne pourra que vous conseiller de prendre le temps de comparer les offres du marché, et de se méfier des démarcheurs, et des signatures trop hâtives dans le cadre d’une foire ou d’un salon… Si une telle situation devait arriver, le mieux est de se faire conseiller au plus vite d’un point de vue juridique. Plus la difficulté est gérée tôt, plus l’on multiplie les possibilités de s’en extraire. Enfin, dans le cadre d’un démarchage à domicile, il reste la possibilité de se rétracter dans un délai de 14 jours, et ce sans justification. Néanmoins, tel n’est pas le cas dans le cadre d’une foire ou d’un salon. Le droit de rétractation ne s’applique pas (sauf à disposer d’un crédit affecté). En conclusion, nous pouvons dire que dans le secteur de la rénovation énergétique « la vigilance est de mise » ! Me Mélanie LE CORRE et Virginie RIBEIRO Avocats au barreau de Paris
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